• Cinéma d'animation : quelques courts-métrages à voir

    Pour se rendre compte de la créativité, de la diversité et de la poésie dont le cinéma d'animation est capable, rien de tel que de voir des courts-métrages. En voici quelques-uns...

    Cinéma d'animation : quelques courts-métrages à voir

    • L'avis des animaux est un court métrage britannique, réalisé en 1989 par Nick Park - le créateur de Wallace et Gromit. Des animaux enfermés dans un zoo évoquent leur vie en captivité. Un humour décalé et mélancolique avec une très belle animation en pâte à modeler.

    • Le Joueur d'échecs est un court-métrage d'animation américain des studios Pixar réalisé par Jan Pinkava en 1997 qui a remporté l'Award du meilleur court-métrage d'animation. Très drôle et bien fait.

    • Le Vieil homme et la mer est un film d'Alexandre Petrov réalisé entre 1996 et 1999. Il s'agit d'une adaptation magnifique du roman d'Hemingway qui emploie une technique de peinture à l'huile animée. Délaissant les pinceaux, seulement utilisés pour déposer la peinture sur des plaques de verre rétro-éclairées ou tracer quelques traits, le  dessinateur a peint du bout des doigts, dans des dégradés de couleurs et camaïeux de bleu, 29000 tableaux qui composent les vingt minutes d’un film poignant, mêlant force créatrice et visions grandioses.

    • 9 de Shane Acker a été réalisé en 2005. 9 est la dernière poupée de son espèce. Elle vit dans un monde en ruines et doit échapper à un monstre mécanique qui a tué 8 de ses amies pour leur voler leur âme… Sans paroles, avec une belle animation 3D, une bande-son qui évoque vent, métal et grognements inquiétants, ce court-métrage crée un suspens prenant et un univers proche de celui de Tim Burton - qui a d'ailleurs produit le long-métrage du même nom.

    • La Maison en petits cubes a été réalisé en 2008 par Kunio Katô. Un vieil homme seul dans un monde recouvert par l'eau plonge pour retrouver sa pipe... Les dessins délicats couleur sépia, la mélodie douce et sensible qui les accompagne et la vision des souvenirs au fur et à mesure de la plongée du vieil homme créent un univers nostalgique d'une rare sensibilité. Kunio Katô a adapté son court-métrage pour en faire un bel album.

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    • The Cat piano de Eddie White et Ari Gibson a été réalisé en 2009. C'est un hommage aux polars porté par la voix caverneuse et envoûtante de Nick Cave. Une leçon d’art, de narration et de musique.

    • One Rat shot a été réalisé en 2011 par le studio new-yorkais Charlex. Ce film graphiquement époustouflant raconte une histoire d’amour poétique et triste dans un cadre inattendu.

    • À la française est un court-métrage de Morrigane Boyer, Julien Hazebroucq, Ren-Hsien Hsu, Emmanuelle Leleu, William Lorton, produit par MOPA - L'École de la 3D - en 2012. Ce film nous plonge dans le Versailles du début du XVIIIe siècle, mais... dans un monde de poules. La cour du Roi de France transposée « en basse cour donne à voir les hypocrisies des aristocrates en les représentant en coqs et poules aux gloussements et caquetages communicatifs. Scène de bal, jeu de croquet, partie de badminton, tout est bouleversé par un boulet de canon tiré de manière maladroite. Amusant et en images de synthèse » (Olivier Bachelard). Ce court-métrage se trouve dans le film Les animaux farfelus, un recueil de six courts-métrages d'animation.

    • Paperman réalisé par John Kahrs en 2012 : un conte de fées moderne dans un univers où métro, bureau et rues s'opposent à l'amour. Heureusement que les avions en papier s'envolent... Très beau noir et blanc. Un film simple, drôle et plein de poésie.

    • Home sweet home (visible en cliquant sur ce lien), réalisé par Pierre Clenet, Alejandro Diaz, Romain Mazevet et Stéphane Paccolat, de la promotion 2013 Supinfocom Arles, raconte le périple d'une maison à vendre qui quitte son quartier pour découvrir le monde. Une histoire d'amitié universelle, pleine d'humour et de poésie sur fond de décors magnifiques.

    Home sweet home

    • Exode (visible en cliquant sur ce lien) a été réalisé en 2014 par une équipe de cinq étudiants français de l’école Supinfocom d’Arles : Kathleen Cartier, Sandrine Gimenez, Nicolas Mrikhi, Baptiste Roy et Thomas Saez. Il montre la mort d’une énorme créature pierreuse qui provoque l’exode de toute une population. Celui-ci évoque toutes les migrations de l'humanité, surtout actuellement. Gaël Bissuel sur Publikart écrit : "Les sublimes paysages désertiques, peuplé de reliefs et de grottes sont propices à des jeux de lumières particulièrement riches et réussis. Un travail d’exception".

    Exode

    • Scrat-tastrophe Cosmique de Mike Thurmeier (2015) : quand le commercial rejoint l'art : irrésistible et fou !

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