• Amazon

    Si le logo d'Amazon représente un sourire satisfait de client qui peut tout trouver de A à Z, ses salariés sourient beaucoup moins. Quant à ses concurrents - en particulier les libraires indépendants - et au fisc, eux non plus n'ont aucune raison de se réjouir de l'existence de cette entreprise...

    Amazon

    En juin 2013, dans un entretien au Républicain Lorrain, Aurélie Filippetti, alors ministre de la culture, dénonçait les pratiques d'Amazon "parce qu'elles sont destructrices d'emploi, destructrices de culture, destructrices de lien social, parce que faire mourir les petites librairies dans les centres-villes, c'est une catastrophe". Elle demandait aussi que le groupe "pay[e] ses impôts", car "l'ensemble du chiffre d'affaires réalisé par Amazon sur le sol français ne correspond pas à l'impôt sur les sociétés qu'ils payent" en France : aussi bien au Luxembourg que dans notre pays, "ils payent un impôt sur les sociétés qui est dérisoire par rapport à l'importance du commerce qu'ils génèrent" affirmait-elle.

    Amazon ses profits aspirent tout

    Retour sur la politique d'Amazon en trois points...

    Amazon contre les maisons d'édition et les librairies

    Si le 10 aout 2014, 900 écrivains américains, dont Paul Auster, John Grisham, Stephen King, Jonathan Littell, Dennis Lehane,ou Donna Tartt, ont signé une pétition publiée dans le New-York Times contre Amazon, lui demandant "de cesser de porter atteinte au gagne-pain des auteurs sur lesquels il a bâti son commerce", c'est parce qu'ils jugeaient que "Amazon veut se faire beaucoup de profit et une grosse part de marché au détriment des auteurs, des libraires et [des maisons d'édition]" a expliqué le responsable américain de Hachette, Michael Pietsch.

    En effet, sous couvert de faire baisser les prix des livres électroniques, mais en réalité pour augmenter ses marges, Amazon exigeait qu'Hachette casse ses prix concernant les droits pour les livres électroniques. Logique quand on sait qu'Amazon détient 60 % du marché de la distribution du livre électronique aux États-Unis. Cela explique qu'Amazon ait pendant des mois allongé les délais de livraison, refusé d’effectuer des rabais ou d’enregistrer les précommandes de livres Hachette. Aurélie Filippetti expliquait que ce "chantage" était "une nouvelle révélation des pratiques inqualifiables et anticoncurrentielles d'Amazon. C'est un abus de position dominante et une atteinte inacceptable contre l'accès aux livres. Amazon porte atteinte à la diversité littéraire et éditoriale".

    Toujours pour protester contre ces manières d'agir, l'ABA (American Booksellers Association - syndicat des libraires américains) a distribué des autocollants appelant au boycott du cybermarchand. Ils ont fait un tabac dans les magasins. Son président, Oren Teicher, a expliquéque "dans un monde avec beaucoup plus de nouveaux titres publiés, même le plus grand des indépendants ne peut avoir tous les titres de chaque éditeur de tous les temps, mais chaque indépendant que je connais pourra faire une commande spéciale, à n'importe quel éditeur, pour ses clients", taclant ainsi le boycott d'Amazon.

    Boycott d'Amazon

    Amazon, va-t-il devenir le premier libraire de France ? C'est ce que le cabinet Xerfi a prévu en 2014. Dans une étude, ses experts soulignent comment le recul des ventes de livres papier (- 1 % par an d'ici à 2017, selon eux) et l'essor du marché du livre numérique (+ 20 % par an) devraient contribuer à une recomposition du paysage de la distribution : "même si les libraires au sens large constituent toujours le principal canal de vente de livres en France, leur part de marché s'effrite chaque année un peu plus au profit des autres circuits de distribution, au premier rang desquels les pure players de la vente en ligne". Ainsi, en 2013, Amazon.fr, selon les estimations, distribuait 70 % des livres vendus en ligne contre 25% pour Fnac.com.

    Livre neuf : les circuits de vente au détail en France (2012)

    De fait, beaucoup de librairies ont fermé ou ont vu leur chiffres d'affaires baissé depuis qu'Amazon propose des livres, même si le site n'est pas seul en cause. Ainsi, on a constaté un recul de plus de 5% du chiffre d’affaires des librairies entre 2003 et 2010. Or l'intérêt des librairies, en dehors des emplois créés ("face aux 150 à 250 emplois permanents réellement créés par Amazon, la vente de livres génère en France plus de 20 000 emplois dont 14 000 dans les seules librairies indépendantes" notait le Syndicat de la librairie française en 2012) et de la vie apportée dans les villes, c'est qu'elles rendent possible la diffusion de livres exigeants.

    L’étude "Qui vend quoi ?" du MOTif (observatoire du livre et de l’écrit en Ile-de-France) a montré en 2009 que la librairie demeurait le lieu de vente des livres exigeants, comme ceux de Michon, Modiano, Le Clézio ou Echenoz. En effet, les évolutions récentes du commerce des livres a pour conséquence principale la "polarisation croissante du marché entre quelques best-sellers se vendant de plus en plus en plus et une majorité d'ouvrages se vendant de moins en moins, la catégorie des livres intermédiaires (ventes comprises entre 3 000 et 15 000 exemplaires) tendant à se réduire fortement". Les librairies indépendantes, elles, permettent de donner du temps aux auteurs qui disent quelque chose de notre monde et donc de promouvoir la pensée plutôt que le divertissement. En effet, comme le dit un libraire, Xavier Capodano, Amazon, "c’est une adaptation en ligne du concept d’hypermarché ; il vend des livres comme des yaourts et le fait très bien".

    D'ailleurs, les personnes se rendant dans des librairies le font car elles apprécient la compétence des professionnels, mais aussi l’ambiance feutrée du lieu ou les animations. Et de fait, "c’est davantage du côté des chaînes culturelles comme Chapitre ou la FNAC que la désaffection semble s’observer ; deux enseignes où les rayons de livres ont été confrontés à une réduction de l’offre et à la standardisation des pratiques de travail de leurs vendeurs", analyse Vincent Chabault, dans "Amazon et la librairie". 

    Ceci dit, pour contrer les commandes sur Amazon, les libraires indépendants ont eux aussi leurs sites, Les libraires.fr ou encore Place des Libraires, qui leur permettent de bénéficier du stock mutualisé de ces communautés de libraires. Et depuis 2014, l’activiste numérique Elliot Lepers a créé "Amazon-Killer", "une extension pour sauver les libraires indépendants en perte de vitesse face à Amazon". Il explique : "il y a une base de données, celle de la Place des Libraires, et il y a Amazon. J’ai juste fait un petit pont entre les deux". De ce fait, si on a téléchargé Amazon-Killer, il est possible d'aller sur Amazon pour trouver le livre qu'on souhaite puis de demander à Amazon-Killer de trouver la liste des librairies les plus proches où il est disponible et d'aller l’acheter sur place, et donc de l'avoir en moins de temps que si on l'avait commandé...

    Amazon-Killer

    Amazon et l'exploitation des salariés

    "Tous les politiques affirmant qu’Amazon « crée de l’emploi » pour justifier des subventions publiques d’aide à l’emploi sont des menteurs. Non seulement Amazon n’a pas besoin de ces aides publiques, mais le Syndicat de la librairie française a mesuré qu’à chiffre d’affaires égal, une librairie de quartier génère 18 fois plus d’emplois que la vente en ligne. Pour la seule année 2012, l’Association des librairies étasuniennes [American Booksellers Association] évalue à 42 000 le nombre d’emplois anéantis par Amazon dans le secteur : 10 millions de dollars de chiffre d’affaires pour Amazon représenterait trente-trois suppressions d’emplois dans la librairie de proximité", explique Jean-Baptiste Malet, auteur de En Amazonie - Infiltré dans le « meilleur des mondes », publié en 2013 suite à une immersion dans l'entreprise en tant qu'intérimaire.

    Dans ce livre, Malet met en évidence les conditions de travail chez Amazon. Certes, elles ne sont pas si rares, mais vu son milliard de bénéfice et ses discours sur la culture offerte à tous grâce à ses prix, elles mettent en évidence le fait que l'entreprise de Jeff Bezos n'a qu'un objectif, les profits et que contrairement à ses discours prônant le modernisme, elle pratique le taylorisme vieux de presque un siècle et demi. D'ailleurs, si Amazon refuse de communiquer avec la presse et interdit même à ses ouvriers de parler à qui que ce soit de ses conditions de travail, c'est bien que celles-ci sont en contradiction avec l'image que l'entreprise veut donner. En effet, Jeff Bezos "a la prétention de révolutionner les relations sociales au sein de l’entreprise, en même temps que le mode de fonctionnement économique de celle-ci. Le discours officiel est qu’Amazon n’a pas de salariés, seulement des « associés » (hypocrisie caractéristique de la novlangue capitaliste), puisqu’en principe tout employé recruté par la firme en CDI se voit aussi attribuer un certain nombre de stock-options. Cet intéressement aux résultats de l’entreprise suffirait à faire naître chez tous, du directeur commercial de la maison mère au chef de rayon de l’entrepôt du Bedfordshire, le sentiment de participer à un projet commun. Cette posture a d’ailleurs valu à Jeff Bezos une image médiatique de patron humain et compréhensif, de « Mr Nice Guy », que la réalité des conditions de travail dans le secteur de la distribution de l’entreprise vient pourtant sérieusement écorneranalyse Joël Faucilhon dans un très bon article du Monde diplomatique de 2010.

    Des employés du groupe Amazon dans un entrepôt de Tracy, en Californie (Etats-Unis), le 3 août 2015. (ROBERT GALBRAITH / REUTERS)

    Malet  découvre le travail du picker, qui consiste à parcourir chaque nuit plus de vingt kilomètres pour aller chercher les produits dans les rayonnages, les scanner, les placer dans un chariot et les amener au packer, celui qui pendant ce temps reste six heures debout à emballer les dits objets culturels ou non. En outre, dans ces immenses entrepôts, en hiver il peut faire moins de 15°C et plus de 40°C en été. Enfin, les cadences sont difficiles - il n'y a que deux pauses de moins de vingt minutes -, la surveillance par caméras et ordinateurs est omniprésente et les managers poussent les intérimaires à travailler sans cesse. Ainsi une longue enquête, menée par le New York Times en aout 2015 sur le travail au siège du géant de la vente en ligne, à Seattle, rapporte entre autres ce témoignage : "lorsque tu n'es pas capable de te consacrer entièrement au travail, 80 heures par semaine, les managers voient cela comme une faiblesse". Pour motiver les intérimaires, on leur fait miroiter un éventuel CDI. Évidemment, en période de fort chômage, il y a une vraie compétition entre ceux qui souhaitent décrocher ce sésame, mais pour la direction, c'est le signe que les conditions de travail ne sont pas si terribles et que le salaire est suffisant...

    "Work hard, have fun, make history" est la devise de la firme. Le "have Fun" révèle que la vie sociale hors d'Amazon disparait : la vie sociale devient Amazon : c'est une vraie communauté qui pousse chaque salarié à se plier aux normes de l'entreprise. De ce fait, Malet estime que Amazon "est une multinationale organisée selon une idéologie bien définie. Son système ne nous pose pas la simple question, neutre, de savoir si nous voulons ou non consommer sur son site Internet ; il nous pose des questions politiques : celles de notre choix de société".

    Si la plupart de ces pratiques se retrouvent dans d’autres entreprises, Amazon les cultive à l’extrême. De ce fait, on peut penser avec Joël Faucilhon que si Internet a été "conçu à l’origine comme une plate-forme d’échange et de diffusion de contenus scientifiques et informatifs, libres et gratuits, [il a] imposé un nouveau modèle économique et social, décuplant les effets de la division traditionnelle du travail dans l’économie capitaliste. Ce modèle est d’une terrifiante simplicité : d’un côté, des cadres dirigeants et des programmeurs intéressés aux bénéfices par le biais des stock-options ; de l’autre, des manutentionnaires en situation de grande précarité, travaillant dans de vastes entrepôts proches des grands axes routiers, qui traitent les commandes et expédient quotidiennement des millions de colis, et des centres d’appel, localisés dans les pays en voie de développement, en charge de la relation client".

    Ainsi, "cadences infernales, salaires minima, contrats précaires, fragilisation des droits sociaux et syndicaux" sont le lot commun de ceux qui travaillent pour de grandes entreprises de commerce sur Internet. Ce modèle est favorisé par "l’isolement des travailleurs au sein de grands entrepôts, eux-mêmes situés à l’écart des grands centres urbains, l’ignorance publique et l’indifférence médiatique à l’égard de leur situation. Ignorance et indifférence encore plus grande lorsqu’il s’agit de services sous-traités et délocalisés à l’étranger comme les plates-formes téléphoniques dédiées à la « relation clients »", conclut Joël Faucilhon.

    entrepôt d'Amazon

    Amazon et l'optimisation fiscale agressive

    Amazon fait partie des nombreuses entreprises, avec Google, Microsoft, Starbucks, etc., visées par le rapport de l'OCDE de février 2016 concernant l'évasion fiscale des multinationales. Celles-ci "ne paient effectivement que 4 à 5 % d’impôt sur les bénéfices, alors que le taux moyen dans les pays de l’OCDE est de 23 à 24 %", rapporte un article du Courrier international.

    Optimisation fiscale : Apple, Google et consorts encore pointés du doigt- Mac  generation, 2013

    En effet, même si depuis 2015, sous la pression de la commission européenne, Amazon commence enfin à payer ses impôts pays par pays, jusqu'à présent, cette société ne le faisait pas. Cela lui a permis de gagner des sommes colossales au détriment des pays européens. Ainsi en 2012, "en faisant transiter ses ventes depuis sa filiale luxembourgeoise, Amazon n’avait payé en Allemagne que 3 millions d’euros d’impôts sur les sociétés, alors même que son chiffre d’affaires dans ce pays avoisinait les 9 milliards d’euros", rappelle Le Monde. De même, en 2011 elle n'a déclaré "qu'un chiffre d'affaires ridicule : 110 millions d'euros. Dès lors, le bénéfice net est très faible : cinq millions d'euros, et donc l'impôt sur les bénéfices aussi. En réalité, le site réalise en France un chiffre d'affaires estimé à 1,63 milliard d'euros pour 2012 par Euromonitor. Si l'on applique à cela la marge avant impôt que réalise l'entreprise dans le monde (2% à 5% ces dernières années), alors elle réaliserait effectivement dans l'Hexagone un bénéfice avant impôt de 30 à 80 millions d'euros, et devrait donc payer 10 à 30 millions d'euros d'impôts sur les bénéfices", rapporte un article de BFM. Mais cela n'empêche toujours pas les stratégies d’optimisation.

    Amazon - dessin de Flock pour Clubic.com, 2013

    Or, contrairement à ce que disent les dirigeants de ces entreprises, la question des réformes de la fiscalité des multinationales n'est pas un simple problème d’attractivité économique, mais bien un sujet relevant de l’intérêt public. "Ce débat est une question d’équité : équité entre les bons et les mauvais contribuables, équité entre les riches et ceux qui vivent dans la pauvreté, équité également entre les pays, y compris entre les pays développés et les pays en développement", affirme le président de la Commission, Antonio Ocampo et L’Icrict (Independent Commission for the Reform of International Corporate Taxation - Commission indépendante pour la réforme de l’impôt international sur les sociétés) estime que ces pratiques abusives "violent les obligations citoyennes des entreprises, privent les pays de ressources essentielles pour lutter contre la pauvreté et financer les services publics, exacerbent les inégalités de revenu", et obligent bien évidemment les autres catégories de contribuables à payer davantage d'impôts. Ainsi, en Europe, "Bruxelles évalue à 1000 milliards d'euros par an le manque à gagner de l'optimisation fiscale et de la fraude pour les États, soit 10% du PIB européen", analyse un article du Figaro.

    Pour un avoir un excellent aperçu de tous ces aspects de la politique d'Amazon - ainsi que sur le stockage de données que l'entreprise propose -, il suffit de regarder les 3 minutes 41 que #DataGueule a consacré à la multinationale.

    « Jirō Taniguchi, ou la poésie du quotidienMigrants »

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  • Commentaires

    1
    Malice H
    Lundi 22 Février 2016 à 10:21

    Pour les livres, il y a des alternatives françaises comme la Fnac ou encore "le bleuet". Ce dernier peut d'ailleurs se permettre de tenter de concurrencer Amazon à échelle française.

    Mais pour les Bluray, dvd ? Pour tout ce qui relève du cinéma, la fnac est souvent peu intéressante, hors opérations j'entends.
    Pour avoir ce que l'on veut il reste les intermédiaires (Ebay ou Priceminister) où les délais dépendent de la bonne volonté du "receleur" ou encore l'état des produits sont aussi assujettis à subjectivité de ce dernier.
    Les concurrents directs ? Quasi inexistant hors Amazon-like (mistergooddeal et autres).
    Les commerces locaux ? Ça n'existe plus ! Dans le meilleurs des cas on a des "Cashcecicelà" qui permettent de s'approvisionner en film avec des produits d'occasion... au prix du neuf (souvent d'ailleurs avec des disques mâchouillés quand ils ne sont pas félés...)!

    Attention : je ne fais pas l'apologie d'Amazon ! Dès que j'ai la possibilité de passer outre, je le fais et souvent en dépit de nombreux défauts d'incompétence/négligence des commerçants locaux... Mais il faut avouer que le service d'Amazon est très bon et nous fait bien trop souvent fermer les yeux sur une réalité pas très reluisante mais bien connue de beaucoup.
    Pour faire changer les habitudes, il faut beaucoup plus que des griefs de riches auteurs ou quelques employés mécontents bien que pas nécessairement moins bien traités que dans un MacDonald ou autre emplois bas de gamme que l'on ne choisit pas par vocation...
    Il faut une réelle solution alternative à ce Goliath, un David qui comprendrait les besoins des clients, naissant ou existant, en terme de délai, prix et surtout d'accueil/conseil, qualité bien souvent négligée mais qui permet bien souvent d'assouplir les deux premiers critères...

    Des intéressés ?

    2
    Mardi 23 Février 2016 à 00:53

    Pour les livres, il existe encore un bon nombre de librairies indépendantes. Alors certes, une fois sur deux, il faut commander le livre et attendre quelques jours de plus qu'avec Amazon, mais comme on fait rarement d'achat vital, cela n'est pas un problème. D'autant que cela permet que les libraires survivent et que l'offre soit pluriel - c'est d'ailleurs pour cette raison que des écrivains ont signé la pétition anti-Amazon, pas à cause d'un éventuel manque à gagner suite à la guerre entre  Hachette et Amazon.


    En revanche, c'est clair que dans les petites et moyennes villes, hors Fnac, il n'y a plus de magasins pour les films - encore moins pour la musique ! Du coup il ne reste comme alternative que des sites comme Price minister qui ont un avantage sur Amazon : ne pas exploiter de salariés. Car s'il est vrai qu'Amazon n'est pas pire que MacDo, Disney ou les industries du type Peugeot, il n'empêche que son management est inique. Donc, vous avez raison, il n'y a pas de vraies alternatives physiques. Mais heureusement, pour les conseils, il y a suffisamment de sites intéressants qui permettent de flâner de critique en critique et de faire de belles découvertes.

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