• Ruth Stégassy a animé de septembre 2001 à juillet 2016 une passionnante émission sur France culture : "Terre à terre" (il est possible de réécouter la plupart des émissions grâce aux archives "non-officielles"). Elle a diffusé un certain nombre d'émissions consacrées au lobbying. Dans celle du 5 décembre 2015, témoigne Martin Pigeon, chercheur au CEO (Corporate Europe Observatory : Observatoire de l'Europe industrielle), "lobbyiste anti-lobbying". Le CEO, qui ne compte que 13 membres alors que les industriels ont plus de 15 000 lobbyistes travaillant pour eux à Bruxelles, tente de "débusquer les lobbyistes [industriels qui travaillent à Bruxelles] et leurs stratégies, comprendre à quel moment il convient d'intervenir pour empêcher que la rédaction d'un texte rende ensuite toute contestation difficile voire impossible, arriver à convaincre des politiques que leur rôle est effectivement politique et qu'ils peuvent s'opposer à des pressions « amicales » des lobbys industriels". Il s'agit d'un "processus d'armement informationnel" à destination des médias tels que le Financial times, le Guardian, etc., des politiques, des mouvements sociaux, des citoyens.

    Dans cette émission, Martin Pigeon décrypte le fonctionnement et la force de frappe des lobbys industriels et énonce les quelques armes que possèdent les ONG pour tenter de contrer leur influence sur les politiques, et donc les législateurs, concernant des produits nocifs pour la santé et/ou l'environnement.

    Voici les documents rendus publics par la Commission européenne concernant les rapports qu’elle a pu avoir avec l’industrie du tabac dans le cadre des négociations commerciales que mène l’Europe, y compris celles en cours avec le Japon et celles avec les États-Unis (TAFTA : partenariat transatlantique de commerce et d’investissement)

    Voici quelques éléments clés de la réflexion de Martin Pigeon développée lors de son interview par Ruth Stégassy.

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  • Tous ceux qui ne sont pas du matin se reconnaitront dans ce court-métrage qui pousse l'effet papillon jusqu'à son paroxysme...

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  • La France est un pays où la critique cinématographique a toujours tenu une place importante - il n'est que de penser à Bazin, Truffaut ou encore Daney pour s'en convaincre. Le développement d'Internet permet de poursuivre cette tradition : il existe un nombre important de sites et de blogs parlant de cinéma et proposant des critiques. Mais que ce soit dans les journaux, magazines ou sites souvent, alors qu'on attend des critiques qu'ils éclairent un film, son sens et sa qualité cinématographique, ceux-ci se contentent d'une simple description inutile du scénario et/ou de jugements à l'emporte-pièce sans autres arguments qu'un "j'aime/j'aime pas". Dans ces conditions, on peut être tenté de partager l'énervement du personnage d'Isaac Davis interprété par Woody Allen face aux phrases péremptoires de Mary (extraordinaire Diane Keaton) dans Manhattan...

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  • Comment transformer un capharnaüm d'objets bons pour la déchetterie en un lieu magique : "drôle d'endroit pour une rencontre", comme aurait dit François Dupeyron.

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  • Pour le photo-reporter Philip Jones Griffiths, un photojournaliste doit faire un choix important : rapporter des photographies sur de nombreux thèmes de façon superficielle, ou se consacrer à un nombre plus limité de sujets de façon approfondie et proche. Les deux démarches ont leur place dans le monde de l’information d’aujourd’hui, mais la deuxième laisse des traces définitives.

    Philip Jones Griffiths, 1968, Vietnam

     

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